L’Alchimie et sa fameuse pierre phylosophale en fait rêver plus d’un ! Mais concrètement qu’est-ce que l’Alchimie ?

Pour commencer il faut déjà savoir ce qu’est la définition de l’Alchimie afin de pouvoir comprendre ce qu’est elle.
Voici ce que nous donne comme définition Wikipédia : L’alchimie est une discipline qui peut se définir comme « un ensemble de pratiques et de spéculations en rapport avec la transmutation des métaux ».
“L’un des objectifs de l’alchimie est le grand œuvre, c’est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, principalement des métaux « vils », comme le plomb, en métaux nobles comme l’argent ou l’or.”
L’origine de l’Alchimie
Même encore aujourd’hui L’Alchimie est une science des plus mystérieuses. Quand on parle alchimie, on imagine tout de suite le Moyen-Age et son image sombre. En réalité, il faut remonter à bien plus tôt que cela pour en trouver la source à la fin de l’Antiquité Egyptienne.
Après l’envahissement des berges du Nil par Alexandre Le Grand au IVème siècle avant notre ère ; les prêtres égyptiens jusqu’ici uniquement religieux se sont intéressés de près à la science des métaux via la métallurgie.
Ces religieux ont commencé à pratiquer dans le plus grand secret ce que l’on nomme aujourd’hui l’Alchimie : ils cherchaient ainsi à fabriquer de l’or, de l’argent, des pierres précieuses à partir de métaux qu’ils trouvaient à foison.
L’alchimie vit le jour grâce aux connaissances de ces prêtres et de la philosophie naturelle des Grecs.
Qu’est ce que l’Alchimie ?
Le but principal de tout alchimiste qui se respecte est de trouver la bonne formule afin de créer la pierre Phylosophale (un autre nom du Graal) pour transformer les métaux standards en or, ce but nécessite de longues années, voire une vie entière pour l’atteindre. On appelle cette quête : Le Grand Œuvre. Entre le Ier et le IIIe siècles une théorie apparait parmi les alchimistes, une méthode pratique de transmutation.
– En premier, il faut rendre le métal que l’on désire transformer à son état le plus brut et original : le substrat amorphe.
– Ensuite on redonne au substrat son pneuma par différentes étapes indiquées par des couleurs. La première est la putréfaction ou œuvre au noir. Ensuite l’albification ou œuvre au blanc, puis la rubification ou œuvre au rouge, dite aussi grand œuvre (opus magnus). C’est lors de cette dernière étape que l’on obtient la pierre philosophale (lapis philosophorum), l’agent principal de l’anoblissement des métaux.
Par ce grand œuvre, l’alchimiste ne fait que répéter le processus naturel de genèse des métaux précieux qu’il accélère de manière artificielle : il imite la nature dont il a percé la structure intime.
L’alchimiste considère que toute matière est composée de 3 éléments : l’Esprit, l’âme et le corps. Pour parler de ces 3 principes, il utilise les mots : mercure, soufre et sel.

Et la vie éternelle dans tout ça ?
Autre le but de créer la pierre philosophale pour transformer les métaux en or, les alchimistes cherchaient aussi la panacée, une solution médical qui guérirait toutes les maladies et qui serait un élixir pour prolonger la vie humaine.
Des découvertes oui mais pas celles attendues.
Si l’on a aujourd’hui aucune preuve que quelqu’un ai jamais réussi à transformer le plomb en or, ni à trouver l’élixir de l’immortalité, on leur doit quand même beaucoup grâce à leurs recherches. Les alchimistes nous ont laissé en héritage de nombreuses découvertes comme le bain-marie, l’alcool, le traitement contre le choléras et la syphilis ainsi que la porcelaine.
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