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Le Bondage Japonais, la petite histoire de l’Art des cordes

Le Shibari. En japonais, ce mot signifie “attacher“, qu’il s’agisse d’une personne ou d’un paquet cadeau. C’est une pratique BDSM qui remonte au 15ème siècle. Vous attachez votre partenaire avec une corde de jute ou de la ficelle. Plaisir et douleur sont indissociables.
N’importe qui peut attacher quelqu’un avec une corde. Mais à partir de là jusqu’à ce qu’il devienne beau, efficace et inoffensif, c’est une autre histoire. Ainsi l’idée de cet art est introduite par de vrais maîtres du shibari ou du moins des habitués.
De nombreuses structures encadrent cette pratique et enseignent aux mannequins et à leurs gréeurs les bases, la sécurité, et comment s’amuser tout en respectant les attentes de chacun. Le respect et l’écoute de son partenaire sont la colonne vertébrale de la pratique.

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Qu’est ce que le Shibari ?

Le Shibari est à l’origine Hojo-jutsu, une méthode de retenue des captifs et une forme de torture, avant de revenir au bondage érotique Kinbaku (Kinbaku-bi signifie littéralement “beauté soudée”) à la fin du 19e et au début du 20e siècle.

Au cœur de l’art se trouve la création de motifs qui contrastent et complètent les courbes naturelles du corps (généralement féminin). La beauté réside dans la juxtaposition : la peau nue contre les cordes rugueuses, la force contre l’exposition et un sentiment de calme contre le bord du danger.

Il s’agit de donner la permission, gagner du pouvoir, se livrer au bondage pour le plaisir.

Quand quelqu’un montre des signes de résistance ou d’inconfort, son travail n’est pas nécessairement d’être gentil ou soumis à cause de l’accord contractuel du jeu. Au lieu de cela, ils poussent parfois cette personne plus loin.

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La pratique du Shibari dans le BDSM

Le shibari n’est pas sans danger et des précautions doivent être prises pour éviter les brûlures, l’étranglement et même les lésions nerveuses. Aussi, la pratique du shibari a toujours des ciseaux à portée de main et discutée au préalable. Il est recommandé de remplir ensemble un questionnaire – comme dans de nombreuses pratiques BDSM – pour délimiter ce qui sera fait et élaborer un mot ou un geste urgent pour tout arrêter.

La personne encordée a le potentiel d’entrer dans un état de conscience altéré. Il est important d’avoir une discussion avant qu’elle ne puisse plus donner son consentement éclairé. A savoir aussi que l’utilisation de la corde peut laisser des marques d’ecchymoses des jours après.

Le Shibari est un art complexe qui peut être pratiqué dans de multiples philosophies et pratiques.

Si une initiation ne se substitue pas à une véritable formation, elle permet de découvrir l’art et de plonger dans une ambiance de sécurité et de bienveillance.

Pour apprendre plus en profondeur cette belle pratique, il existe des lieux d’entraînement comme La Pelote à Nancy.

Le shibari, est ce une pratique que vous souhaitez essayer ? Dites le nous en commentaire !

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