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Remplacés par des IA : les humains sont-ils revenus moins rentables ?

C’est dingue comme le profit et surtout l’argent dicte nos actions. Dans un monde où tout est payant, mais aussi où tout est cher pour ceux “du milieu” et d’en bas, il est très difficile de trouver encore des gens qui veulent aider, faire des choses, sans un intérêt financier derrière.

Le désir de toujours avoir quelque chose à gagner

Heureusement, il existe toujours les personnes qui exercent leurs passions sans penser une seconde à capitaliser dessus, des gens qui passent du temps avec leurs proches sans espérer y trouver un bénéfice. Par exemple, obtenir quelque chose de la part d’un proche, même s’il ne s’agit que de valorisation de soi, de compliments, et pas forcément de cadeaux.

Je me suis rendue compte que je n’avais plus le goût d’écrire sans finalité, sans quelque chose qui me récompense et me motive. Actuellement, dans mon métier de journaliste, je suis payée pour écrire.

Mais, j’ai maintenant du mal à écrire sur ce blog, sans rémunération justement. Sur ce blog, je n’ai pas d’argent. Je ne fais pas assez de vues, il n’y a pas d’intérêt pour Google de me propulser.

Les chiffres sont devenus une obsession.

Et toutes les personnes qui ont de faibles revenus peuvent avoir la même. Celle de tout calculer, de faire en sorte de tout optimiser pour rentabiliser son propre temps. Et pas que, les entrepreneurs aussi.

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Voici l’auto-optimiser : Quand les chiffres dictent nos vies

Je suis autoentrepreneur et je perds 23,10 % de mon chiffre tous les mois, que je paie à l’Urssaf. Non seulement je dois toujours calculer mes revenus en fonction de cela et voir partir cet argent après l’avoir touché (quand on est de la classe moyenne, ça pique), mais je vis avec la peur incessante de l’entrepreneuriat.

Du jour au lendemain, tout peut s’arrêter, je peux faire moins de chiffre, moins de vues, avec moins de clients. C’est précaire. Les youtubeurs le savent, par exemple, ils l’ont, cette phobie des chiffres ou plutôt cette obsession de la statistique.

Il y a quelques années, j’ai écrit Acid Rain et Pures Schism, ainsi que mes autres fictions, sans demander d’argent, ni de reconnaissance. Je n’ai pas fait de pub, je n’ai pas écrit pour plaire non plus.

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La peur de ne pas être quelqu’un de “rentable”

Mais, plus les choses avancent, le monde change, avec l’apparition de l’IA comme Chat GPT, qui peuvent carrément nous remplacer, plus ça fait peur. Plus on a besoin d’une reconnaissance absolue dans notre travail de rédacteur, surtout quand on écrit des articles d’ailleurs ou qu’on est artiste.

Et on fait de plus en plus de putaclic aussi, pour être rentable pour nos clients. Pour faire un max de vues et générer du trafic. Parce qu’au final, ils nous paient cher (pas vraiment en réalité pour le travail à faire) et dès fois la rentabilité est peut-être moindre pour eux, par rapport au fait d’utiliser chat gpt.

Ça fait vraiment peur. Vraiment. Le sentiment d’être remplaçable est effroyable. Et là aussi, c’est le profit qui pousserait un client à abandonner un bon rédacteur au profit, justement, d’une intelligence artificielle.

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L’Intelligence Artificielle, un danger à l’époque de la sur-rentabilité ?

Je ne dis pas que j’ai peur d’être remplacée, mais je pense que cela pourrait arriver un jour, malgré toutes les qualités humaines et la patte qu’apporte un vrai rédacteur à un papier. Et c’est pareil pour une caissière, un peintre, etc. Je pense surtout que le profit, la soif de chiffre peut mener des entreprises à prendre ce genre de choix, au détriment des vrais travailleurs.

D’ailleurs, voici les métiers les plus menacés par les IA : comptable, rédacteur, traducteur, développeur web, écrivain, réceptionniste, documentaliste, correcteurs, artistes, psychologue (il existe déjà des applis comme ça)… Mais aussi les caissières, les maçons, les avocats, même, si on va par là. Davantage remplacés par l’automatisation et par les nouvelles technologies (services d’avocat à distance par un bot, caisses automatiques, les stores Amazon sans caisse, l’imprimante 3D, etc).

Cela nous encourage aussi à devenir, nous aussi, des machines.

Des robots qui écrivent vite, qui disent des choses qui plairont à la masse, qui sont eux aussi en recherche de rentabilité… Et c’est peut-être dommage quand, à la base, on aime son travail. C’est aussi terrible de ressentir ça, même si son boss t’encourage. Pourtant, c’est le mal de notre époque, penser qu’on est remplaçable.

Bref, voilà, une petite réflexion parce que, justement, ça me manquait de ne pas écrire pour délivrer mes impressions sur ce blog.

 

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